Je matte: Orange is the new Black

En panne d’inspiration sériale, je suis tombée sur cette petite pépite qui m’a tenue en haleine pendant 13h un de ces longs week-end (hiver, pluie, froid…me jugez pas).

Un mélange de Weeds (même scénariste), Prison Break (sans le beau Mickael…tu me manques…je crois que je t’…) et L Word (parce qu’on s’ennuie vite en prison).

Piper Chapman, elle est jolie (à part un petit problème capillaire à mon humble avis) et intelligente, un peu de toi et un peu de moi, la meuf classique. Elle est fiancée avec un mec normal, c’est un peu plus de toi sur ce coup. Sauf que la coquinette, quand elle était jeune…et gay, elle a fait la mule et a transporté de la drogue pour son ex-girlfriend, Alex Vauss, qui n’est autre que Laura Prepon, alias Donna, notre copine du 70’s show.

10 ans plus tard, dénoncée par quelqu’un (mini suspense), elle se retrouve coincée pour 1 an derrière les barreaux. Elle quitte son fiancé et ses codes de la vie normale pour découvrir ses nouvelles compagnes de cellule et les incompréhensibles règles carcérales à base de burger aux tampax et poulets mystérieux.

La réalisatrice, Jenji Kohan, arrive à nous conter une histoire vraie dont le fond n’est pas hyper funky, mais avec la légèreté qu’on lui connait depuis Weeds. Pas d’extrême, pas de cliché. Alors certes, on voit de la violence, mais à juste dose, et souvent les moments hard sont suivis par des scènes à l’humour décalé juste après. Côté cu-cul, on est servis aussi: entre abus, manipulations sexuelles et broute-cacahuètes, les scènes de copain-copines-on-se-touche-la-bobine sont assez fréquentes et filmées de façon assez crues sans toutefois être dérangeantes. En général, les personnages sont à la fois bien flippants mais aussi attachants…Bref, on arrive totalement à se projeter dans ce monde, limite des fois on se dit que l’ambiance colonie de vacances doit être sympa.

J’ai commandé une saison 2, elle arrivera en 2014. Cadeau!

En attendant, magnéto: